Изложение теоретического материала 11


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КРАТКАЯ ХРЕСТОМАТИЯ


Распределение материала по темам:

Riegel M., Pellat J.-Ch., Rioul R. Grammaire méthodique du français : Les domaines de la description grammaticale — тема 1.

Vassiliéva N.M., Pitskova L.P. : Les notions grammaticales essentielles — темы 1,2.

Arrivé M., Gadet F., Galmiche M. La grmmaire, d’aujourd’hui : guide alphabétique de linguistique française — тема 3.

Riegel M., Pellat J.-Ch., Rioul R. Grammaire méthodique du français : Les classes syntaxique — тема 3.

Yvon H. La notion d’article chez nos grammairiens — тема 4.

Гак В.Г.: Некоторые теории артикля и детерминативов — тема 4.

Гак В.Г.: Некоторые теории категории числа — тема 5.

Vassiliéva N.M., Pitskova L.P. : La caractéristique générale du verbe et les catégories grammaticales ; le mode, le temps, l’aspect, la voix — темы 6, 7.

Riegel M., Pellat J.-Ch., Rioul R. Grammaire méthodique du français : Mode, temps et aspect — темы 6, 7.

Wilmet M. Grammaire critique du français. 2e édition. Paris, Bruxelles, Duculot, 1998 : la phrase — темы 8, 9.

GAK V.G. : Morphologie, Syntaxe — краткое изложение теоретической грамматики В.Г. Гака на французском языке, которое может использоваться для овладения французской терминологией.

Riegel M., Pellat J.-Ch., Rioul R. Grammaire méthodique du français (Paris, PUF, 1994) : Les domaines de la description grammaticale


3.5. Les domaines de la description grammaticale

Tout énoncé opère une association entre une suite de sons et une interprétation. Ce couplage est pourtant loin d’être direct, parce qu’entre ces deux niveaux extrêmes d’organisation s’étagent des niveaux intermédiaires. Chacun de ces niveaux se définit par la spécificité de ses unités et de leurs règles de combinaison, mais aussi par le type de rapport qu’il entretient avec les autres niveaux. La structure générale des énoncés apparaît d’emblée régie par un principe propre au langage humain, la double articulation, qui les organise en deux niveaux successifs. Mais au niveau même de la première articulation, les formes de l’expression (morphèmes, mots et constructions syntaxiques) et les configurations de leur contenu (sens grammatical et communicatif) s’étagent encore sur au moins quatre niveaux dont chacun doit être pris en charge par une composante spécifique de la grammaire.

3.5.1. La composante phonologique

Qui ne sait qu’en français le [r] se prononce de deux, voire trois manières différentes : roulé, grasseyé et standard ? Qui ne croit pouvoir énumérer les voyelles françaises ou articuler un mot en syllabes ? Vraies ou fausses, ces certitudes concernent les domaines de la phonétique et de la phonologie, qui décrivent la matière et la forme sonores des signifiants.

En effet tout énoncé oral se présente comme une séquence plus ou moins continue que l’on peut segmenter en unités minimales ou sons. La phonétique (du grec phonê : son, voix) détermine les caractéristiques physiques et physiologiques des sons. En d’autres termes, elle décrit comment ils sont produits (phonétique articulatoire), transmis (phonétique acoustique) et perçus (phonétique auditive). Quel que soit le mode de caractérisation retenu, la description phonétique des sons se veut indépendante de leur fonction linguistique.

La phonologie décrit également les sons ; mais comme leur fonction proprement linguistique est de s’opposer entre eux pour former des mots différents, elle ne retient que les caractéristiques qui les opposent effectivement les uns aux autres. Une fois inventoriés, les 36 phonèmes du français peuvent être classés selon :

 leurs propriétés internes. Chacun est alors défini par un faisceau de traits distinctifs ou caractéristiques articulatoires minimales distinguant un phonème d’un autre.

 leur distribution, c’est-à-dire leurs propriétés combinatoires en tant qu’éléments constitutifs des mots. Contrairement au polonais, où les noms propres Sypnicki et Kasprzak se prononcent / sipnitski / et / kaspSak /, les séquences */t/ + /s/ + /k/ et */s/ + /p/ + / S / sont phonologiquement mal formées en français. En revanche, les combinaisons /s/ + /k/ + / r / (scruter, escroc) et /p/ + /s/ + /t/ + /r/ (obstruer, abstrait) sont possibles, bien que la majorité de ceux qui les prononcent quotidiennement n’en soient pas conscients.

Les regroupements phonémiques s’effectuent à l’intérieur de l’unité d’émission qu’est la syllabe. Mais la chaîne parlée présente aussi des caractéristiques (dites suprasegmentales ou prosodiques) qui dépassent la dimension du phonème et souvent de la syllabe, mais apportent une contribution essentielle à la structure orale des énoncés français et à leur interprétation.

L’accentuation met en valeur des syllabes parmi d’autres à des fins démarcatives, rythmiques ou affectives. L’intonation surimpose aux structures phrastiques des profils mélodiques qui servent surtout à opposer différents types de phrases, mais peuvent aussi, à l’intérieur de la phrase, marquer par un décrochage de hauteur les contours d’une apposition. Ces deux paramètres interprétatifs sont généralement renforcés par les phénomènes secondaires de la pause et de la jointure.

3.5.2. La composante morphologique

Le féminin de l’adjectif franc est franche, le pluriel du nom cheval est chevaux et la forme verbale repassait s’analyse en un radical (pass-) précédé d’un préfixe (re-) et suivi d’une désinence (-ait) : ces observations élémentaires relèvent de la morphologie (du grec morphê : aspect, forme), traditionnellement définie comme l’étude de la forme des mots. Cette composante étend aujourd’hui son domaine a tout ce qui relève de la structure interne des mots On distingue, d’une part, la morphologie lexicale qui décrit les mécanismes, notamment de dérivation et de composition, qui président à la formation des mots, de l’autre, la morphologie flexionnelle ou grammaticale qui traite des variations de la forme des mots selon les catégories du nombre, du genre, de la personne, etc. Dans la mesure où ils sont fortement tributaires de la syntaxe, la plupart de ces phénomènes relèvent d’une composante mixte, la morphosyntaxe, qui traite leurs variations formelles dans des cadres syntaxiques tels que l’accord ou l’allomorphie fonctionnelle.

Les deux types de morphologie impliquent l’existence d’une unité minimale constitutive du niveau morphologique le morphème, qui se manifeste souvent sous la forme de segments inférieurs à la dimension du mot (radicaux, préfixes, suffixes, désinences).

3.5.3. La composante syntaxique

Traditionnellement, la syntaxe (du grec syntaxis mise en ordre, disposition, assemblage) décrit la façon dont les mots se combinent pour former des groupes de mots et des phrases. En français, l’existence d’une dimension syntaxique est d’emblée confirmée par le caractère non arbitraire de l’ordre des mots. La combinatoire proprement syntaxique, loin de se réduire au seul ordre linéaire des mors, détermine leur regroupement en syntagmes qui fonctionnent comme des unités intermédiaires entre le niveau des mots et celui de la phrase. Car c’est la phrase qui constitue le cadre naturel de ces regroupements dans la mesure même où elle représente le niveau supérieur de l’organisation hiérarchique des énoncés, un niveau au-delà duquel il n’y a plus de regroupements syntaxiques. Aussi la première tâche de la syntaxe consiste-t-elle à mettre en évidence les principes selon lesquels les expressions complexes (phrases et syntagmes) se décomposent récursivement en éléments plus simples, c’est ce que systématise la procédure d’analyse dite « analyse en constituants immédiats ».

Comme les éléments constitutifs de la phrase et les façons dont ils se combinent ne sont pas donnes à l’avance, leur identification suppose des procédures de segmentation et de classification. Il s’agit d’abord de reconnaître des segments identiques qui réapparaissent dans des combinaisons toujours renouvelées mais néanmoins gouvernées par des règles. Dans cette perspective, la description syntaxique établit les classes d’unités simples (les parties du discours) et complexes (les syntagmes) d’une langue ainsi que les règles qui président à leurs combinaisons. En d’autres termes la structure syntaxique des phrases peut être représentée comme une configuration de segments identifies par leur nature (le segment x appartient à la classe X) et par leur fonction (le segment x est en relation avec le segment y dans la construction d’ensemble z) Si néanmoins les descriptions syntaxiques divergent, c’est parce qu’elles ne retiennent pas nécessairement les mêmes critères pour définir ces deux notions fondamentales.

L’analyse syntaxique ne se réduit pas pour autant aux seules procédures de « démontage » des phrases. Elle s’étend également aux rapports non contingents entre les constructions.

 Lorsqu’un type de construction bien déterminé implique l’existence d’un ou de plusieurs autres types de constructions, ce fait peut être décrit sous la forme d’un ensemble de correspondances systématiques entre les structures syntaxiques de ces constructions.

Ainsi une phrase passive (p. ex. L épave de l’avion a été examinée par une commission d’enquête) est généralement mise en rapport avec la phrase active correspondante (Une commission d’enquête a examiné l’épave de l’avion) au moyen d’un ensemble d’opérations convertissant une structure de départ en une structure d’arrivée.

Le même traitement s’applique aux différents types d une même phrase (Son amie a écrit cette lettre  Son amie n ‘a pas écrit cette lettre  C’est son amie qui a écrit cette lettre  Son amie a-t-elle écrit cette lettre ?  Qui a écrit cette lettre ? etc.), aux pronominalisations (Jean a confié ses impressions aux journalistes Il les leur a confiées), aux nominalisations (Pierre est fier la fierté de Pierre), etc.

 Il arrive aussi qu’une construction se décrive avantageusement à partir d’une structure de départ hypothétique, pas nécessairement réalisée telle quelle, mais retenue pour ses vertus explicatives (elle fait apparaître des éléments et des relations qui ne sont pas directement observables dans la forme de la construction étudiée).

On supposera, par exemple, à la phrase : (2) Jean désirait prendre des vacances une source (ou structure profonde dans les grammaires transformationnelles) comportant une subordonnée complétive dont le sujet est coréférentiel à celui de la principale (2a) *Jean désirait qu’il [=lui même] prenne des vacances. Cette hypothèse permet d’abord de justifier l’interprétation du sujet non exprimé de (2). Elle explique aussi la possibilité d’une coordination de la construction infinitive avec une subordonnée complétive non réduite dont elle partage le statut syntaxique : Jean désirait prendre des vacances, mais que sa femme reste à la maison. Elle oblige parallèlement à postuler pour (2) une règle d’effacement (ou de non réalisation) du sujet de la complétive lorsqu’il est coréférentiel au sujet du verbe de la principale. Du coup s’expliquent :

• l’agrammaticalité de (2a) et de (2b) *Je désire que je prenne des vacances.

• l’accord de l’attribut de l’infinitif avec son sujet effacé, mais néanmoins interprété comme coréférent au sujet du verbe principal : Il désire être heureux / *heureuse – Elle désire être heureuse / *heureux.

• les contraintes de coréférence sur la forme réfléchie des verbes essentiellement pronominaux à l’infinitif et sur les formes réfléchies disjointes : Il désire s’enfuir / *t’enfuir / *les enfuir – Elle veut tout faire elle-même / *lui même/ *vous-mêmes.

3.5.4. La composante sémantique

La sémantique (du grec sèmantikos, dérivé adjectival de sèmainein : signifier) a pour objet l’étude du sens véhiculé par les formes linguistiques. Elle décrit la partie de notre compétence qui nous permet d’interpréter les énoncés, d’évaluer leur bonne formation au regard du sens et de reconnaître intuitivement des relations de sens tels que la synonymie et la paraphrase, l’implication (« Si quelque chose est une tulipe, alors c’est une fleur »), l’incompatibilité (« Si c’est une tulipe, ça ne peut pas être une rosé, et réciproquement »), etc.

La sémantique lexicale se fonde sur ces intuitions pour construire des représentations théoriques du sens des morphèmes lexicaux. A partir de leurs rapports paradigmatiques et pour rendre compte de la compatibilité sémantique des unités de la phrase entre elles, on assigne généralement aux noms des traits sémantiques inhérents (+ / – animé, + / -humain, etc.) et aux verbes et adjectifs des traits dits de sélection contextuelle spécifiant les contraintes combinatoires qu’ils exercent sur leur entourage nominal. Ces descriptions sont vérifiées par la pratique lexicographique qui associe aux unités lexicales des paraphrases définitoires fondées sur des équivalences sémantiques paradigmatiques (Un oculiste, c’est un médecin spécialiste des yeux).

L’étude du sens des morphèmes grammaticaux relève davantage de ce qu’il conviendrait d’appeler la sémantique grammaticale ou phrastique. Cette dernière décrit, d’une part, ce qu’on appelle les valeurs des catégories flexionnelles de la personne, du nombre, du temps, du mode et de la voix ; d’autre part, la signification des relations syntaxiques entre les constituants de la phrase, qu’elles soient ou non marquées par un mot fonctionnel (préposition ou conjonction). Au total, l’interprétation sémantique d’une phrase peut être décrite sous la forme d’un ensemble d’instructions permettant à l’allocutaire de construire une représentation sémantique à partir de ses connaissances grammaticales et lexicales.

3.5.5. La composante pragmatique

La pragmatique (du grec pragma : action), ou pragmalinguistique pour la distinguer d’autres formes de pragmatiques (p. ex. philosophique, logique ou sociologique), constitue le domaine le plus récent de la recherche linguistique. Sous ce terme se regroupent depuis le début des années 70 un ensemble de travaux qui envisagent les énoncés linguistiques comme des outils d’interaction communicative et décrivent les conditions effectives de leur emploi. En dépit de leur diversité, ces approches reposent sur la même hypothèse fondatrice. Elles postulent en effet que l’activité langagière est une pratique intersubjective, finalisée et réglée par des principes d’efficacité et de bonne conduite communicative. On peut en effet imaginer un locuteur produisant des phrases en tout point conformes aux règles de bonne formation phonologique, morphologique, syntaxique et sémantique du français, mais communicativement incongrues et inefficaces (voir l’exemple (l) ci-dessous). Un tel locuteur serait tout simplement dépourvu de la compétence communicative du locuteur ordinaire.

Il n’est pas étonnant que la dimension proprement pragmatique du langage nous soit directement révélée par des phénomènes dont l’explication ne se situe à aucun des autres niveaux d’analyse traditionnels. C’est le cas, par exemple de la déviance de la phrase (l) comparée à (2) :

(1)*Louis XIV est mort en 1715, mais je ne le sais pas.

(2) Louis XIV est mort en 1715, mais Paul ne le sait pas.

Formellement, les deux phrases s’analysent comme la coordination de deux phrases assertives dont chacune est morphologiquement et syntaxiquement bien formée. Sémantiquement, elles s’interprètent comme la conjonction de deux propositions (au sens logique du terme) qui décrivent chacune un état des choses : le décès de Louis XIV à une certaine date et l’ignorance de ce fait historique par un certain individu. Pourtant, (l) est communicativement incongrue : l’énoncer serait contrevenir à un principe implicite qui régit toute conversation « sérieuse » : lorsqu’on affirme quelque chose, on se présente simultanément comme garant de sa vérité. Faute d’un tel principe (la maxime de qualité de H.P. Grice [l975] ou, plus simplement, la norme de sincérité), toute communication effective serait abolie, puisque l’interlocuteur ne saurait jamais comment « prendre » les énoncé des autres.

En substance, une description linguistique est pragmatique si elle ne réduit pas les énoncés à des constructions dotées d’un sens intrinsèque, mais envisage leur interprétation dans les types de situations où elles pourraient être employées. L’extension du domaine de la pragmalinguistique et les rapports complexes qu’elle entretient avec les autres composantes d’une grammaire apparaît à travers toute une série de phénomènes interprétatifs que l’analyse grammaticale ne saurait ignorer : actes de langage accomplis directement ou indirectement par renonciation d’une phrase, expressions référentielles, déterminants et pronoms dont l’interprétation dépend de la situation de communication ou du contexte linguistique (termes embrayeurs et anaphoriques), sens des connecteurs argumentatifs qui permettent d’orienter l’interprétation du destinataire vers un certain type de conclusion, etc.

Les phénomènes qui manifestent ce type de régularité relèvent de la langue en action et de la langue en contexte. Leur prise en compte par la description grammaticale implique une double distinction entre phrase et énoncé et, par voie de conséquence, entre sens phrastique et signification énonciative. Une phrase donnée est une entité structurale abstraite que l’on peut caractériser par un ensemble de règles de bonne formation phonologique, morphologique et sémantique. Elle se réalise sous la forme concrète d’énoncés. Ainsi la suite ordonnée des trois mots comment, allez et vous constitue, en dehors de toute situation de communication et de tout contexte linguistique, une phrase : c’est-à-dire un assemblage grammaticalement bien formé, n’entrant pas dans une construction plus vaste et appartenant à un type déterminé (ici : inierrogatif). Mais chaque fois que l’on prononce ou que l’on écrit la phrase : (l) Comment allez-vous? une même structure lexico-syntaxique abstraite se réalise à travers autant d’énoncés particuliers : (1a), (1b),... (1n).

Chacun de ces énoncés (identifié ici par un indice alphabétique) est unique et différent des autres, parce qu’il résulte d’un acte individuel, dit d’énonciation, effectué par un locuteur particulier engagé dans une situation de communication particulière. Ainsi non seulement la valeur référentielle du sujet de la phrase (l), c’est-à-dire l’identité du destinataire, varie d’un énoncé à l’autre, mais aussi ses objectifs communicants : selon la situation, (l) peut en effet être interprétée comme une formule purement phatique (à la suite, par exemple, de Bonjour !), une question de bonne foi (adressée par un médecin à son patient) ou un commentaire ironique (si le locuteur veut laisser entendre malicieusement qu’il sait que le destinataire ne va pas bien).

D’autre part, une phrase ne peut se concevoir que sous une forme normalisée, voire canonique, qui n’est pas toujours reproduite intégralement par ses énoncés. Plutôt ou Pas trop, par exemple, s’interpréteront contextuellement comme des formes abrégées de phrases complètes (équivalant à Je suis plutôt fatigué ou de Je ne suis pas trop fatigué, en réponse à la question Es-tu fatigué ?). Ailleurs, c’est la situation de communication qui permet de faire l’économie de l’information normalement véhiculée par une partie de la phrase. C’est le cas du chirurgien en train d’opérer qui, pour demander un instrument, se contente habituellement d’en énoncer le nom (Bistouri = Passez-moi le bistouri).
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