Французскийязы к дляэкономисто в L e f r a n ç a I s e c o n o m I q u e ( b 1 b 2 )


НазваниеФранцузскийязы к дляэкономисто в L e f r a n ç a I s e c o n o m I q u e ( b 1 b 2 )
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ТипУчебное пособие
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Раздел 2

1. Прочитайте текст и переведите его:

LES GRANDS SECTEURS ECONOMIQUES

  1. Un gros plan sur l'économie française


De profonds changements s'opèrent dans l'économie française à la fin du XX-ième siècle. On peut distinguer quelques phases dans son développement:

    - une période de croissance rapide entre 1945 et 1974, marquée par un accroissement de la production et une augmentation des effectifs;

    - une période de crise jusqu'à 1987, avec une croissance très ralentie de la production et une baisse très prononcée de l'emploi industriel; le secteur secondaire n'occupe aujourd'hui que moins de 30% des actifs, soit 6 200 000 emplois. Par contre, le secteur tertiaire n'a cessé de progresser. Son développement est lié aux besoins nouveaux des entreprises et surtout des particuliers en matière d'éducation, de culture, de santé et de loisirs;

- un retour à la croissance depuis. Dans les années 90 la France a enregistré une sensible amélioration de la plupart de ses indicateurs économiques, ce qui lui a permis de répondre aux critères définis par le traité de Maastricht pour participer à l'Union économique et monétaire dès 1999 aux côtés de ses partenaires européens. L’adoption de l’euro a été marquée par une phase de croissance forte. Cependant depuis 2001 la croissance économique en France s’est ralentie et reste actuellement assez faible.

Dans les années 80 et 90 du XX-ième siècle la France a modernisé son appareil productif ce qui s'est traduit par des regroupements d'entreprises: ce processus de concentration a modifié considérablement la structure des entreprises. Actuellement une dizaine de groupes contrôlent les branches essentielles de l'économie.

Malgré ce processus de concentration les PME restent numériquement prépondérantes: elles représentent 97% du total des entreprises. La place importante des PME est une donnée structurelle de l'économie française. C'est à la fois une faiblesse et une richesse. La petite taille leur permet une adaptation rapide aux innovations et facilite la production de séries limitées. En revanche, la faiblesse des moyens financiers des PME les rend fragiles.

II. Les industries traditionnelles

Ces branches (la sidérurgie, la construction navale, le textile et le bâtiment) - ont été les premières touchées par la concurrence à la fois des pays industrialisés comme l'Allemagne et des pays émergents d'Asie et d'Amérique. Elles ont tenté de se moderniser pour maintenir leurs productions, mais elles sont globalement en déclin.

Pourtant certaines entreprises de ces branches ont réussi à se redresser en modernisant l'appareil productif, en fermant des unités non rentables, en innovant... et en licenciant des sureffectifs. C’est le cas du groupe sidérurgique Usinor qui face à la crise a été obligé d’effectuer une restructuration de profondeur et qui en 2001 a fusionné avec le luxembourgeois Arbed et l’espagnol Aceralia pour former le leader mondial de l’acier Arcelor. En 2006 à la suite de la fusion d'Arcelor et de Mittal Steel est né le nouvel ensemble ArcelorMittal qui est devenu le numéro un mondial de la sidérurgie, avec 320 000 employés dans plus de 60 pays.

Les entreprises du secteur "bâtiment et travaux publics" ont également réussi à surmonter les difficultés. Affectées par la faible progression de la demande intérieure elles ont dû se tourner vers l'étranger. Les plus importantes Bouygues, Vinci sont très actives hors de l’Hexagone.

III. Le fer de lance de l'industrie française

Les industries de biens d’équipement constituent le fer de lance de l'économie française. Ces branches, représentant 1 500 000 emplois environ et produisant tant des biens d'équipement professionnel et ménager que des biens de consommation, sont à la fois:

    - les plus gros employeurs avec des entreprises comptant jusqu'à 20000 personnes (c'est le cas surtout de l'industrie automobile);

    - les plus gros investisseurs, affectant à la recherche et au développment une part importante de leur chiffre d'affaires;

    - les plus gros exportateurs, réalisant l'essentiel des exportations du pays.

Si certaines branches, comme la machine-outil ont connu un net repli devant la concurrence étrangère, d’autres manifestent un réel dynamisme. C'est notamment le cas de la construction automobile. La France est le troisième exportateur mondial de voitures particulières avec une production de 3,4 millions de voitures. Les deux champions nationaux, Renault et PSA, qui contrôle les marques Peugeot et Citroën, assurent presque la totalité de la production. Les constructeurs français exportent plus de 60% de leur production, mais ils ont dû céder 40% du marché intérieur à leurs concurrents, en particulier à l'Allemagne et à l'Italie. Afin de renforcer leur compétitivité, les groupes français ont investi massivement dans la robotisation, ce qui a conduit à une réduction importante des effectifs. Ils ont multiplié les accords de coopération technique et développé leur présence sur les marchés extérieurs, notamment en Amérique latine et en Asie. Renault et PSA occupent actuellement 9 % du marché automobile mondial.

La chimie place la France au quatrième rang mondial. Son chiffre d'affaires annuel dépasse 70 milliards d’euros et elle emploie 250 000 personnes. Total, fleuron de la pétrochimie française, se place parmi les cinq premiers de sa profession dans le monde. Rhodia et Air liquide (leader mondial des gaz industriels implanté dans plus de 50 pays) dominent la chimie de base qui connaît cependant une croissance faible.

En revanche, la parachimie et la pharmacie sont très dynamiques et dégagent de larges excédents commerciaux. Mobilisant de lourds investissements et une recherche coûteuse, elles sont dominées par de grands groupes. Dans la parachimie, c'est le cas des géants étrangers tel Procter & Gamble, Unilever, alors que la firme nationale L'Oréal vient en tête pour les produits de beauté. Dans la pharmacie, les laboratoires connaissent une forte concentration au profit des grands ensembles comme Sanofi-Aventis, issu de la fusion de deux géants français Aventis et Sanofi-Synthélabo qui est devenu le 3ème groupe pharmaceutique mondial et le numéro un en Europe.

IV. Les industries de pointe

Tributaires de progrès technique très rapide, mais aussi de la recherche et d'un personnel hautement qualifié, les industries de pointe assurent 20 % des emplois industriels et des exportations. La France constitue l'un des pays les plus performants dans la construction aéronautique et spatiale ainsi que dans l’industrie d’armement.

Pour faire face à une concurrence internationale accrue et réduire les coûts de recherche et de production, les entreprises françaises se sont rapprochées des entreprises européennes. Dans la construction aéronautique, un groupe domine depuis peu tous les classements européens : EADS (European Aeronautic Defence and Space Company), qui réunit les activités aéronautiques et spatiales d’Aérospatiale-Matra (France), de Dasa (Allemagne) et de Casa (Espagne).

L'industrie spatiale s'est également développée dans le cadre d'une coopération internationale regroupant une quinzaine d'Etats, dont certains, comme la Norvège et la Suisse, n'appartiennent pas à l'Union européenne. C'est notamment le fait du programme Arianespace.

L’industrie d'armement connaît depuis quelques années un net repli à la suite de la fin de la guerre froide et des réductions du budget de la défense. Elle place la France au cinquième rang mondial des exportateurs. Il s'agit d'une industrie stratégique, de haute technologie et dépendant largement de l'Etat qui décide des programmes d'équipement et contrôle les exportations. Les grandes entreprises dominent la production telles que GIAT-Industries pour les armements terrestres, de Dassault et d’EADS pour les avions.

Les industries électriques et électroniques sont caractérisées par une extrême diversité des productions. Elles sont aussi dominées par de grandes entreprises et dépendent largement des commandes publiques : Alcatel demeure la première entreprise française dans la production de matériel de télécoms, en 2006 Alcatel a fusionné avec l’américain Lucent Technologies pour former le groupe Alcatel-Lucent ; Alstom est, outre le matériel ferroviaire (TGV), spécialisé dans les équipements pour centrales électriques ; Thales s’est orienté sur l’électronique de défense ; tandis que Thomson se spécialise dans l’électronique grand public.

Si la France est bien placée dans les télécommunications, notamment avec France Télécom, les résultats sont moins impressionnants dans l'informatique. Certes, l'industrie du logiciel et surtout des services informatiques, avec Cap Gemini, est performante, mais la France dépend largement de l'étranger pour la fabrication des micro-processeurs, souffrant de la concurrence des Etats-Unis et du Japon.

Комментарии

1. Передача имен собственных при переводе

Во французских экономических текстах широко употребляются различные имена собственные, обозначающие географические названия, наименования международных организаций, фирм, банков, периодических изданий и т.д. Они могут передаваться на русский язык следующим образом:

а) путем использования готового соответствия, зафиксированного в словаре. Данный способ, главным образом, относится к географическим названиям:

la France

Франция

l'Allemagne

Германия

б) путем перевода:

l'Institut national de la statistique et des études économiques

Национальный институт статистики и экономических исследований

l’Union européenne

Европейский союз

l'Organisation de coopération et de développement économique

Организация экономического сотрудничества и развития

в) путем практической транскрипции, максимально отражающей написание и произношение слов иностранного языка. В основном, таким образом передаются названия фирм, банков, газет, журналов, личных имен:

Total

Тоталь

Bouygues

Буиг

Renault

Рено

Sanofi-Aventis

Санофи-Авентис

Peugeot

Пежо

Figaro-économie

Фигаро-экономи

Arcelor

Арселор

L'Expansion

Экспансьон

2. Перевод терминов и контекст

Значительные трудности при переводе экономических терминов с французского языка на русский возникают в том случае, если эквивалент, зафиксированный в словаре, не подходит. Тогда следует подобрать эквивалент, опираясь на контекст. Например, во фразе “...une période de croissance rapide entre 1945 et 1974, marquée par l'accroissement de la production et une augmentation des effectifs... “ термин "effectifs" (штат, персонал) лучше перевести при помощи контекстуального эквивалента "рабочие места": "... период быстрого экономического роста с 1945 по 1974 год, характеризующийся приростом производства и увеличением рабочих мест."

Контекст помогает определить различия между общим и терминологическим использованием слова. Так, во фразе, приведенной выше, употреблено слово "croissance", которое имеет общее значение "рост, увеличение" и терминологическое значение "экономический рост". Именно контекст показывает, что в данном случае это слово использовано в качестве термина.

Решающую роль контекст играет также при выборе нужного значения многозначного термина. Так, во фразе "Le secteur secondaire n'occupe que moins de 30% des actifs, soit 6 200 000 emplois" употреблен термин "les actifs". В специализированном словаре зафиксированы следующие значения этого термина: 1. средства, активы, фонды, капитал; 2. экономически активное население. Опираясь на контекст, следует выбрать второе значение и перевести данный термин как "экономически активное население".

3. Структурные преобразования при переводе: изменение субъектно-объектных отношений

При переводе с французского языка на русский очень часто прибегают к разного рода грам­матическим трансформациям, вызванным различиями в структуре двух языков. Так, для французского языка, по сравнению с русским, более характерно употребление активной формы глагола с подлежащим, выраженным неодушевленным сущест­ви­тель­ным. Для того, чтобы не нарушать нормы русского языка, при переводе желательно изменить структуру подобных предложений. Например, чтобы правильно перевести фразу, приведенную в комм.2, необходимо осуществить следующие структурные пре­о­бра­зования: заменить активную форму французского глагола на пассивную, а фран­цуз­ское подлежащее на обстоятельство места.

Le secteur secondaire

n'occupe que

moins de 30% des actifs

подлежащее

активная форма глагола

прямое дополнение

В промышленности

занято

менее 30% экономи-чески активного населения.

обстоятельство

пассивная форма глагола

подлежащее

Такие трансформации следует осуществлять, если во фразах употребляются глаголы типа:

assurer, fournir, produire

приходиться на долю

représenter, constituer, totaliser

составлять, приходиться на долю

Например: L'agriculture française assure 2 % du PIB. - На долю сельского хозяйства Франции приходится 2 % ВВП.

4. Выражение количественных отношений

Для выражения количественных отношений во французском языке употребляются следующие глаголы и глагольные выражения:

représenter, être de, s'élever à, s'établir à

составлять

augmenter, hausser, progresser, croître, s'accroître, être en hausse, connaître une hausse

увеличиваться, расти, повышаться

augmenter, hausser, relever, accroître

увеличивать, повышать




diminuer, baisser, chuter, régresser, décroître, se réduire, reculer, être en baisse, connaître une baisse

уменьшаться, сокращаться, снижаться

diminuer, baisser, abaisser, réduire

уменьшать, сокращать, снижать

Обратите внимание на употребление предлогов:

augmenter/diminuer de...

увеличивать(ся)/уменьшать(ся) на ...

augmenter/diminuer à...

увеличивать(ся)/уменьшать(ся) до ...

augmenter [passer]/dimi-nuer [passer] de ...à...

augmenter de deux fois / diminuer de deux fois

se multiplier [être multi-plié] par deux

увеличивать(ся)/уменьшать(ся) c ...до ...

увеличивать(ся)/уменьшать(ся) в два раза

увеличиваться в два раза

doubler

tripler

quadrupler

увеличиваться в два раза

увеличиваться в три раза

увеличиваться в четыре раза

Для выражения количественных отношений в сравнительном плане употребляются следующие выражения:

être (de ... %) supérieur à ..., être plus élevé que ..., être plus important que ...

быть выше (на ... %), чем ...

dépasser

превышать, превосходить

être (de ... %) inférieur à ..., être moins élevé que ..., être moins important que ...

быть ниже (на ... %), чем ...




par rapport à ... , contre ...

по сравнению с ...

faiblement, légèrement

незначительно

de peu

едва, ненамного

de beaucoup, largement

намного

considérablement, fortement, sensiblement, nettement

значительно, заметно

5. Выражения, используемые для обозначения позиции, занимаемой в рейтинге

В экономических текстах часто приводятся рейтинги, классификации (предприятий, стран и т.д.) в соответствии с различными критериями. Для обозначения позиции, которую занимает в рейтинге предприятие или страна, употребляются следующие выражения:

être placé [figurer, se classer, se placer, se situer] au … rang [à la … place, à la … position]

занимать ... место [позицию]

être classé le premier, être le numéro un au palmarès mondial

занимать первое место в мировом рейтинге

être leader, arriver en tête [se situer dans le peloton] des pays industrialisés

занимать лидирующее место среди промышленных стран

dominer [s'imposer sur] le marché

занимать лидирующее место [доминировать] на рынке

passer [reculer] au deuxième rang

отступать [переходить] на второе место

dépasser [devancer]

опережать (кого-либо)

être dépassé [devancé] par

отставать от (кого-либо)

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